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Publication

[Perception of lepers by non-lepers in an urban center in Cameroon].

Abstract

We investigated the knowledge and perceptions the general population have about leprosy in a sociological study between 1994 and 1995 in the city of Yaounde (Cameroon). The sample consisted of 251 respondents aged between 15 and 73 (mean 30 +/- 18) years old. Asked about the causes of leprosy, 27.8% knew that the disease was caused by microbes, 33.4% did not know the cause, 17.4% thought the disease to be hereditary and 7.6% due to ill luck. Attitudes to lepers depended on the type of behavior considered. Thus, interactions that did not involve physical contact were generally welcomed (94%), whereas physical contact was shunned: only 45% would tolerate it. Intimacy was rejected by almost all subjects. Analysis of the opinion of leprosy victim-oriented social projects indicated that most subjects showed humanitarian concern for lepers, but preferred public to individual support. The study group did not want to be individually or personally committed to any form of special support for leprosy victims, but clearly saw the need and justification for public concern for these patients.

Translated Abstract
Résumé : Afin de déterminer les connaissances et les perceptions de la population au sujet de la lèpre, une enquête sociologique a été menée entre 1994 et 1995 chez les sujets non lépreux de la ville de Yaoundé\; 251 personnes âgées de 15 à 73 ans (moyenne de 30 ± 10,8) ont constitué l’échantillon. Dans le registre des causes de la lèpre, 27,8% des personnes interrogées pensent que la maladie a une origine microbienne\; 33,4% déclarent ne rien savoir de l’origine de la maladie devançant ceux qui évoquent l’hérédité (17,4%) et le « mauvais sort » (7,6%). Sur un autre plan, on constate que l’attitude de la population générale envers les lépreux varie selon la nature du comportement envisagé. Ainsi, les comportements qui n’impliquent pas nécessairement de contact physique sont acceptés par la plupart des personnes interrogées (94%)\; ceux qui donnent lieu à des contacts étroits ne sont acceptés que par 45% d’entre elles, alors que les contacts intimes sont refusés par la quasi-totalité. L’analyse des opinions recueillies sur des actions en faveur des lépreux fait apparaître que les sujets manifestent un sentiment humanitaire envers les lépreux pour des conduites qui supposent l’intervention d’un tiers ou de la société en général, alors qu’ils font preuve de réserve et même de rejet pour des actions qui sont de nature à les impliquer personnellement.

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Type
Journal Article
Author
Touko A
Kemmegne J
Nyiama T