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Publication

[Survey of the quality of leprosy diagnosis in Madagascar].

Abstract

BACKGROUND: By 2005, Madagascar had not achieved its goal of eliminating leprosy. During reexamination of leprosy patients, rates of diagnostic error ranged from 4.5 to 62%, casting doubt on the reported prevalence of leprosy. We therefore decided to carry out a survey of the quality of leprosy diagnosis.

PATIENTS AND METHODS: The survey consisted in reexamination of a sample of 102 new cases of leprosy (treated for less than three months). The sample was obtained from clusters of six patients, randomly drawn from the 111 districts in the country's six provinces. Two reexamination teams visited the target districts. Each team included at least three medical doctors: a doctor from the National Program, a WHO consultant and a dermatologist from partner NGOs in the program.

RESULTS: The mean false-positive rate was 27.5%, ranging from 5.6 to 44.4% in the different provinces. The quality of leprosy diagnosis was found to be very poor, particularly in districts with a marked decrease in annual detection of leprosy cases.

CONCLUSION: The high rate of false-positives during this survey could be due to the incompetence of peripheral health workers. This incompetence could be partly attributed to the decrease in leprosy detection, resulting in reduced familiarity of these health staff with leprosy diagnosis. Recommendations were made to the country concerning review of the leprosy case detection network and improvement of the quality of leprosy diagnosis in the field. Health workers involved in leprosy detection must have basic dermatological knowledge.

Translated Abstract

Introduction

En 2005, Madagascar n’avait pas atteint l’objectif d’élimination de la lèpre. Lors des réexamens de malades de la lèpre, des taux d’erreurs de diagnostic de 4,5 à 62 % avaient été observés, jetant un doute sur la prévalence déclarée de la lèpre. Il a donc été proposé la réalisation d’une enquête sur la qualité du diagnostic de lèpre.

Malades et méthodes

L’enquête a consisté au réexamen d’un échantillon de 102 nouveaux cas de lèpre récemment dépistés (moins de trois mois de traitement), tirés au sort parmi les 111 districts des six provinces. Deux équipes de réexamen ont visité les districts cibles. Chaque équipe comportait au moins trois médecins dont un du Programme national, un consultant de l’OMS et un dermatologue des ONG partenaires du programme.

Résultats

Le taux global de faux-positifs de lèpre a été de 27,5 %, variant de 5,6 à 44,4 % selon les provinces. La qualité du diagnostic de lèpre a été jugée très faible, particulièrement dans les districts où l’on a enregistré une importante baisse de la détection annuelle.

Conclusion

Le taux élevé de faux-positifs lors de cette enquête serait dû à l’incompétence des agents de santé du niveau périphérique. Cette incompétence peut être attribuée en partie à la baisse de la détection de la lèpre, entraînant une faible exposition de ces agents de santé au diagnostic de lèpre. Des recommandations ont été faites dans le pays pour revoir l’organisation du réseau de dépistage et améliorer la qualité du diagnostic de lèpre sur le terrain. L’acquisition d’une culture dermatologique de base par les agents de dépistage serait utile.

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Type
Journal Article
Author
Tiendrebéogo A
Andrianarisoa S-H
Andriamitantsoa J
Vololoarinosinjatovo M-M
Ranjalahy G
Ratrimoarivony C
Guedenon A