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Publication

[Leprosy in Guadeloupe (French West Indies): declining disease, increasing diagnosis delay].

Abstract

INTRODUCTION: Endemic for nearly three centuries, leprosy is declining in Guadeloupe: its prevalence has decreased by 75 p. 100 over the last decade. Because it has become rare, it may well be overlooked.

PATIENTS AND METHODS: Retrospective study of all the new cases of leprosy diagnosed in Guadeloupe from May 1996 to May 2001.

RESULTS: In 10 cases of the 41 reported in this study, diagnosis had been delayed by more than 6 months. Nine of these 10 cases presented with classical clinical signs. The mean delay before diagnosis in these 10 cases was of 22 months (range: 7-36 months); the mean number of consultations with a physician before the final diagnosis was of 3.2 (range: 2-8). The mean age at the time of diagnosis in patients in whom diagnosis was delayed was significantly greater than those in whom diagnosis was confirmed rapidly (55 vs. 37 years).

DISCUSSION: In Guadeloupe, one patient out of 4 presenting with leprosy is diagnosed with a delay of more than 6 months, despite a classical clinical presentation. This is deleterious to the patients and health economics. The patients in whom diagnosis was delayed were older. This epidemiological tendency appears inherent to this form of "residual leprosy". The present rareness of the disease is responsible for a lack of knowledge of the disease by the physicians through lack of experience. This phenomenon is also observed for syphilis and measles. There is a real risk of underestimation or erroneous diagnosis.

Translated Abstract
Introduction

Endémique pendant près de trois siècles, la lèpre est en déclin en Guadeloupe : la prévalence a baissé de 75 p. 100 au cours des 10 dernières années. Cette raréfaction peut conduire à la méconnaître.

Malades et méthodes

Étude rétrospective de tous les nouveaux cas de lèpre diagnostiqués en Guadeloupe de mai 1996 à mai 2001.

Résultats

Dix des 41 cas dépistés dans cette étude avaient un délai diagnostique long, supérieur à 6 mois. Neuf des 10 cas avaient une présentation clinique classique. Pour ces 10 cas, le délai moyen était de 22 mois (extrêmes 7-36 mois) ; le nombre moyen de recours à un médecin avant l'établissement du diagnostic définitif était de 3,2 (extrêmes : 2-8). Les malades avec un délai diagnostique long avaient, à l'établissement du diagnostic, un âge moyen significativement supérieur à ceux diagnostiqués plus précocement (55 vs 37 ans).

Discussion

En Guadeloupe, un malade sur quatre atteint de lèpre a été diagnostiqué avec un délai de plus de 6 mois malgré une présentation clinique classique. Ceci est préjudiciable au malade et à l'économie de la santé. L'âge des malades dépistés tardivement est plus élevé. Cette tendance épidémiologique semble propre à cette forme de « lèpre résiduelle ». La rareté actuelle de la lèpre est responsable d'une méconnaissance de la maladie par les médecins par manque d'expérience. Ce phénomène est également observé pour la syphilis et la rougeole. Le risque de sous-estimation ou d'erreurs de diagnostic est réel.

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Type
Journal Article
Author
Muller P
Frédéric M
Salzer B
Strobel M